Des allées de son vidéoclub aux plateaux d’Hollywood, Quentin Tarantino -ou « QT » pour les intimes- n’a jamais cessé de dévorer des films. Et de partager ses recommandations, souvent évidentes, parfois étonnantes, mais toujours dignes de confiance tant le cinéaste vibre pour le 7e Art. Au micro du podcast The Bret Easton Ellis, il vient de livrer son Top 20 du XXIème siècle, alors qu’on clôt vingt-cinq ans de cinéma depuis 2000.
Animation, guerre, drame, horreur, post-apo, zombies, musical… Il y en a pour tous les goûts, avec de vraies surprises et de vrais parti-pris qui ne manqueront pas d'alimenter les débats cinéphiles. On n’en attendait pas moins du réalisateur de Reservoir Dogs (1992), Pulp Fiction (1994), Kill Bill (2003), Django Unchained (2012), et Once Upon A Time… in Hollywood (2019), dont le dixième (et dernier ?) long métrage reste très attendu.
20. West Side Story (2021)
Un Top sans film de Steven Spielberg aurait été une hérésie. « QT » a choisi West Side Story (2021), remake du classique de Robert Wise et Jerome Robbins (l’un des rares de la carrière du cinéaste). 50 ans après, Spielberg revisite l'amour impossible entre Maria et Tony sur fond de guerre des gangs entre Jets et Sharks. Il livre au passage sa première comédie musicale et c’est flamboyant, avec des séquences chantées/dansées épatantes. « C’est le film où il prouve qu’il est toujours au sommet de son art. Je ne crois pas que Scorsese ait réalisé un film aussi captivant [depuis le début du siècle]. Ça l’a véritablement revigoré ».
19. Cabin Fever (2003)
C’est la première surprise de ce classement made in Tarantino : le film d’horreur Cabin Fever (2003) d’Eli Roth, fidèle compère du cinéaste (Roth jouait dans Boulevard de la Mort et Inglourious Basterds, Tarantino a produit Hostel et Hostel chapitre II). C’est un long métrage éprouvant et très gore, où un virus mangeur de chair contamine un groupe d’amis partis en week-end dans une cabane isolée. On le regarde avec les dents serrés en raison de plans parfois insoutenables (l’épilation au rasoir m’a marqué…). « L’humour d’Eli, son sens du gore… ça fonctionne vraiment à merveille. (...) Hostel est peut-être son meilleur film, mais celui-ci est mon préféré. »
18. Le Stratège (2011)
Les films de sports US marchent rarement en France. Que ce soit le basketball, le football américain ou le baseball. Et c’est dommage, car le public hexagonal passe à côté de pépites comme Le Stratège (2011) de Bennett Miller, dans lequel Brad Pitt reprend les rênes d’une équipe en perdition en s’appuyant uniquement sur les statistiques et les mathématiques. C’est passionnant, haletant… et inspiré d’une histoire vraie. « La performance de Brad Pitt est l'une de mes préférées de ces vingt dernières années. Ou quand une star de cinéma nous rappelle pourquoi elle est une star de cinéma en portant le film sur ses épaules. »
17. Chocolate (2008)
« Voici un film dont vous n’avez probablement jamais entendu parler. Ce sont parmi les meilleurs combats de kung-fu que j’aie jamais vus au cinéma. » Effectivement, je suis passé à côté de ce concentré d'action thaïlandais par le réalisateur de Ong-Bak ! Mais si « QT » le recommande, lui qui a vu à peu près tout ce qui se fait dans le genre du film d’arts martiaux, il est préférable de l’écouter. L’histoire de Chocolate (2008), portée par Yanin Vismistananda (qui s’est entraînée quatre ans pour le rôle !), raconte comment une jeune fille va utiliser son don pour le combat pour récupérer l’argent de sa mère malade auprès de ses débiteurs… Et visiblement, ça fait (très) mal !
16. The Devil’s Rejects (2005)
Quand Rob Zombie s’essaie au cinéma, ça fait mal là aussi. Son premier film, La Maison des 1000 morts (2003) centré sur la famille Firefly, en témoigne. Deux ans après ce coup d’essai, il retrouve le Capitaine Spaulding, Otis et Baby (Sid Haig, Bill Moseley et Sheri Moon Zombie) dans une suite baptisée The Devil’s Rejects (2005) qui va encore plus loin dans les méfaits de ce trio ultra-violent et sadique inspiré par Ed Gein. « Ce style brut, entre le western à la Peckinpah et Charles Manson, n'existait pas vraiment avant et il l'a peaufiné avec ce film. Il l'a fusionné avec l'imagerie de ploucs dégénérés, et c'est devenu un genre à part entière. »
15. La Passion du Christ (2004)
Bon, jusque-là, force est de constater que la sélection est douloureuse ! La Passion du Christ (2004) s’inscrit aussi dans cette approche, avec une vision extrêmement violente du calvaire subi par Jésus (Jim Caviezel). Couronne d’épines, lourde croix à porter, flagellation arrachant la chair, crucifixion… Mel Gibson ne nous épargne aucun détail, lui qui a toujours été fasciné par la dimension sacrificielle de la torture de Braveheart à Apocalypto. C’était, pour moi, un immense choc de cinéma à sa sortie. Tarantino lui… a ri ! « J'ai beaucoup ri pendant le film. Pas parce qu'on essayait d'être pervers ou de se moquer de Jésus qui se fait massacrer : c’est juste que la violence extrême me fait rire. Et plus on va loin dans l'extrême, plus ça devient drôle. Mel a fait un travail formidable à la réalisation. Il m'a plongé dans cette époque. »
14. Rock Academy (2003)
Oui, Jack Black en enseignant de musique métalleux fait partie du Top de « QT ». Du Top 15 même ! Rock Academy (2003), c’est une autre belle surprise de ce classement, et l’occasion de (re)découvrir un film réjouissant qui s’inscrit dans la famille inspirante des « films de profs qu’on adore » aux côtés du Cercle des Poètes Disparus, Professeur Holland ou Esprits Rebelles. Jack Black est parfait est dans le rôle, et tous les gamins sont au… diapason (c'est le cas de le dire !). « C'était vraiment génial au cinéma. La projection était vraiment super. Je pense que la combinaison explosive de Jack Black, Rick Linklater et Mike White a rendu ce film spécial. »
13. Jackass, le film (2002)
Il n’y a aucun film de Scorsese dans cette liste… mais on y retrouve Jackass, le film (2002) ! Les choix de Tarantino sont décidément étonnants. Si vous ne connaissez pas cette « saga » des années 2000, tout part d’un programme MTV où une bande de fous-furieux (Johnny Knoxville, Bam Margera, Steve-O…) se lance dans des défis stupides et risqués (voire dangereux) réalisés sans trucage. Leurs aventures ont été déclinées dans de nombreux films jusqu'en 2022, et ont notamment inspiré Les 11 Commandements (2004) en France. « C’est le film qui m’a le plus fait rire ces 20 dernières années. (...) Pendant le tournage de Kill Bill, j’ai trouvé ce film tellement hilarant que j’ai dû le montrer à l’équipe. (...) On était morts de rire. »
12. Big Bad Wolves (2013)
Comme Chocolate, je suis totalement passé à côté de Big Bad Wolves (2013), thriller israélien qui confronte trois personnages en huis clos : le père d’une jeune fille assassinée, un policier prêt à tout pour connaître la vérité et le principal suspect des meurtres, torturé par les deux hommes dans une cave. Quentin Tarantino avait fait du long métrage de Aharon Keshales et Navot Papushado et de ces grands méchants loups son chouchou de l’année au moment de sa sortie. « Ce film possède un scénario fantastique et une intrigue similaire à celle de Prisoners.(...) Ils l’abordent avec du cran et de l’audace, et vous savez que le film américain n’oserait pas faire ça. »
11. Battle Royale (2000)
Quand un film donne son nom à un genre, c’est qu’il est marquant. C’est le cas du jeu mortel proposé par Kinji Fukasaku dans Battle Royale (2000). Sous la supervision de l’iconique Takeshi Kitano, professeur désabusé face à l’insolence de ses élèves, une classe est emmenée sur une île déserte pour s’entretuer : au bout de trois jours, il ne devra en rester qu’un.e. Sanglant, choquant, puissant, le long métrage occupe une place particulière dans le cœur de Tarantino, qui reproche à Hunger Games de s’en être beaucoup inspiré. « Je n'avais aucune idée de ce que j'allais voir. Et p**** de m**** ! Je ne sais même pas ce que j'ai vu. C'était tellement dingue… (...) Je ne comprends pas comment l'auteur japonais n'a pas poursuivi Suzanne Collins. Ils ont tout simplement plagié son livre. Ces imbéciles de critiques littéraires n'iraient jamais voir un film japonais intitulé Battle Royale, alors ils ne l'ont jamais dénoncé ; ils ont même encensé le livre, le qualifiant d'œuvre la plus originale qu'ils aient jamais lue. Mais dès que les critiques de cinéma ont vu le film, ils se sont exclamés : Mais qu'est-ce que c'est que ça ? C'est Battle Royale, en version tout public ! »
10. Minuit à Paris (2011)
La déambulation poético-romantique d’Owen Wilson dans les rues de la capitale, imaginée par Woody Allen, a visiblement beaucoup plu à Quentin Tarantino. Minuit à Paris (2011), où l’on croise les Frenchies Marion Cotillard, Carla Bruni, Léa Seydoux, Gad Elmaleh, Guillaume Gouix, Audrey Fleurot, Sonia Rolland, Catherine Benguigui, Olivier Rabourdin, Michel Vuillermoz ou Atmen Kélif (pour ne citer qu’elles/eux) se glisse ainsi dans le Top 10 du cinéaste, grâce à la performance de son acteur principal. « Je ne supporte vraiment pas Owen Wilson. La première fois que j'ai vu le film, je l'ai adoré et je l'ai détesté. La deuxième fois, je me suis dit : d'accord, arrête de faire ton difficile, il n'est pas si mal. Et puis, la troisième fois, je me suis surpris à ne plus regarder que lui. »
9. Shaun of the Dead (2004)
Quand Shaun of the Dead (2004) arrive sur nos écrans, c’est une triple révélation : la patte d’Edgar Wright derrière la caméra, qui deviendra l’un des cinéastes contemporains les plus intéressants ; le duo Simon Pegg / Nick Frost, qu’on retrouvera ensuite dans Hot Fuzz et Le Dernier Pub avant la fin du monde ; et cette idée géniale de rire (mais pas que) avec les codes du film de morts-vivants. Bref, un long métrage majeur, qui arrive la même année que l'énervé L’Armée des morts pour redonner du sang neuf aux zombies. « Mon ‘premier film’ préféré. (...) J’ai adoré voir à quel point il aimait l’univers de Romero, qu’il a recréé. Le scénario est vraiment excellent, c’est l’un des films les plus cultes de cette liste. (...). Ce n’est pas une parodie de film de zombies, c’est un vrai film de zombies, et j’apprécie cette nuance. »
8. Mad Max : Fury Road (2015)
Voir George Miller revisiter l’univers post-apocalyptique de Mad Max avec un tel brio visuel, c'est évidemment réjouissant. Même si Mad Max 2 (1981) occupe une place à ma part dans mon panthéon personnel (c’est mon film préféré de tous les temps), je dois reconnaître que Fury Road (2015) possède d’immenses qualités, que je n’ai pas louées tout de suite et que je découvre au fil de mes revisionnages. Mais je m’égare, on est là pour laisser la parole à Tarantino ! « Au départ, je n'avais pas l'intention de le voir, tout simplement parce que dans un monde où Mel Gibson existe, il n'incarnerait pas Max ? Je veux Mad Mel ! (...) Et puis je l'ai vu. C'est vraiment génial, et on a l'impression d'assister à l'œuvre d'un cinéaste de génie. Il avait tout l'argent et tout le temps du monde pour le réaliser exactement comme il le souhaitait. »
7. Unstoppable (2010)
Bon… Autant je peux suivre « QT » sur plein de choses, autant là je ne comprends pas bien. Que Unstoppable (2010) se retrouve dans une liste des films-catastrophe solides, aucun souci là-dessus. L’association Tony Scott / Denzel Washington / Chris Pine pour stopper un train de produits chimiques lancé à pleine vitesse est plutôt efficace. Mais dans le Top 20 (et même 10 !) des films les plus marquants des 25 dernières années, je ne suis pas sûr… Quentin ? « C'est l'un de mes ‘derniers films’ préférés d'un réalisateur. Je l'ai vu quatre fois, et à chaque fois, je l'apprécie davantage. Si vous m'aviez posé la question il y a quelques années, j'aurais sans doute cité Man on Fire, mais Unstoppable est l'une des expressions les plus pures de l'esthétique d'action de Tony Scott. (...) C'est l'un des meilleurs films de monstres du XXIe siècle. (...) Le train se transforme en monstre. Et il devient l'un des plus grands monstres de notre époque. Plus puissant que Godzilla, plus puissant que les King Kong. »
6. Zodiac (2007)
Quentin Tarantino a souvent loué les qualités de The Social Network (2010), en faisant le meilleur film des années 2010. Il lui préfère ici un autre bijou signé David Fincher, le passionnant Zodiac (2007) qui replonge dans les méandres de l’enquête autour du célèbre tueur en série, à travers le regard de policiers et de journalistes. Devant la caméra du cinéaste, Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo, Anthony Edwards et Robert Downey Jr. font des merveilles. « Quand j’ai vu Zodiac la première fois, ça ne m’a pas vraiment emballé. Puis, il a commencé à passer sur des chaînes de cinéma, et avant même de m’en rendre compte, après 20 minutes, puis 40 minutes, j’ai réalisé que c’était beaucoup plus captivant que dans mon souvenir. Il me happait à plusieurs reprises, alors j’ai décidé de le revoir, et à partir de là, l’expérience a été complètement différente. Je me surprends à le revoir tous les six/sept ans, et c’est un véritable plaisir, un moment privilégié que je savoure pleinement. (...) C’est un chef-d’œuvre envoûtant. »
5. There Will Be Blood (2007)
Alors que Paul Thomas Anderson se place en grand favori de la saison des récompenses 2025 avec Une bataille après l’autre, Quentin Tarantino célèbre un autre de ses chefs d'œuvres : There Will Be Blood (2007). Épique, âpre, virtuose, exigeant, lyrique, austère, fulgurant, monumental… les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier cette sombre épopée autour de la découverte du pétrole, portée par un Daniel Day-Lewis flamboyant qui remportera le deuxième de ses trois Oscars pour son interprétation. « Le film dégage une qualité artisanale à l'ancienne. On y retrouve le savoir-faire du vieil Hollywood sans en faire des tonnes. C'est le seul film qu'il ait fait -et je lui en ai parlé- sans scène d'anthologie. L'incendie est ce qui s'en rapproche le plus. L'important, c'était le récit, l'histoire, et il l'a fait de façon absolument magistrale. »
4. Dunkerque (2017)
A chaque grand cinéaste son grand film de guerre. Après Kubrick, Coppola, Spielberg, Malick, De Palma, Stone ou Bigelow, Christopher Nolan signe le sien avec Dunkerque (2017) dans lequel il magnifie une débandade militaire en utilisant une narration qui joue -comme toujours chez lui- sur le temps. Une semaine, un jour, une heure : la construction est d’une précision remarquable et donne toute son ampleur aux différents récits et destins qui traversent cette histoire. Ce n’est pas qu’un grand film de guerre, c’est un grand film tout court, qui revient en tête de manière régulière, comme les vagues sur les plages du Nord. « Un autre film que je n'avais pas aimé au départ… Ce que j'apprécie maintenant, c'est la maîtrise dont il fait preuve. À force de le revoir, j'ai fini par l'apprécier. La première fois, il ne m'a pas laissé de marbre : j'étais tellement sidéré que je ne comprenais pas vraiment ce que je voyais, c'était presque trop. Puis, à la deuxième vision, j'ai commencé à mieux le saisir, et à la troisième et à la quatrième fois, c'était tout simplement époustouflant. »
3. Lost in Translation (2003)
Une cinéaste grimpe sur le podium de ce classement tarantinesque : Sofia Coppola, dont le doux-amer Lost in Translation (2003) avait confirmé sa patte et sa place dans le cinéma après le marquant Virgin Suicides (2000). La fille de Francis Ford Coppola s’est définitivement fait un prénom en racontant la rencontre inopinée d’un acteur sur le déclin et d’une jeune Américaine à Tokyo (Bill Murray et Scarlett Johansson). Et en nous laissant sur ce chuchotement final entre les deux personnages, qui reste encore un mystère à ce jour. « J’ai tellement aimé que je suis tombé amoureux de Sofia Coppola et j’en ai fait ma petite amie ! (Rires) J’en ai parlé à Pedro Almodóvar, et nous étions tous les deux d’accord pour dire que c’était un film tellement girly, d’une manière délicieuse. Je n’avais pas vu un film aussi girly depuis très longtemps, et je n’en avais jamais vu un aussi bien réalisé. »
2. Toy Story 3 (2010)
Quentin Tarantino n’a jamais caché son incompréhension -et même son agacement- vis à vis de Toy Story 4 (2019) et de la volonté de poursuivre la franchise Pixar (avec Buzz l’éclair et le prochain Toy Story 5). On comprend mieux sa réaction en voyant Toy Story 3 (2010) s’installer sur la deuxième marche de son classement. Le film est en effet une parfaite conclusion à une trilogie parfaite, qui n’a jamais relégué sa narration et ses personnages derrière la réussite technique de l’animation. Il est dès lors impossible de ne pas verser une larme devant la scène finale (mes yeux se brouillent rien qu’en écrivant ces lignes). « Ces cinq dernières minutes m'ont brisé le cœur, et si j'essaie de décrire la fin, je vais me mettre à pleurer et à avoir la gorge nouée… C'est tout simplement remarquable. (...) Je pense que personne n’a jamais vraiment réussi un troisième volet. Pour moi, il y a juste Le Bon, la Brute et le Truand et celui-ci. C'est Le Bon, la Brute et le Truand du cinéma d'animation. C'est la meilleure fin de trilogie qui soit. »
1. La Chute du Faucon Noir (2001)
Si vous avez vibré devant des films comme 13 Hours (2016) ou Warfare (2025) -et je vous comprends, sachez qu’ils doivent TOUT à La Chute du Faucon Noir / Black Hawk Down (2001) de Ridley Scott. En revisitant les combats survenus à Mogadiscio en octobre 1993, le réalisateur de Gladiator livre une immersion inégalée au cœur de la guerre urbaine, qui vous prend aux tripes de la première à la dernière minute. Avec une distribution hallucinante qui fait corps avec la mise en scène et se met au service de cette histoire vraie (Josh Hartnett, Ewan McGregor, Ioan Gruffudd, Jason Isaacs, Orlando Bloom, Tom Hardy, Sam Shepard, Eric Bana, William Fichtner, Nikolaj Coster-Waldau, Ron Eldard, Jeremy Piven…). « Je le considère comme un chef-d'œuvre. (...) C'est le seul film qui adopte pleinement l'esprit d'Apocalypse Now, tant au niveau des effets visuels que de l'atmosphère, et je trouve qu'il y parvient. L'intensité est maintenue pendant 2 heures 45 minutes. Je l'ai revu récemment et mon cœur battait la chamade du début à la fin : il m'a captivé et ne m'a plus lâché, et pourtant ça faisait longtemps que je ne l'avais pas revu. La réalisation est tout simplement extraordinaire. »
















































































































