Des dinosaures ressuscités qui sèment le chaos sur toute ou partie de la Terre jusqu’à ce que de malins et valeureux humains reprennent le dessus ? Depuis la sortie de Jurassic Park en 1993, et toutes les suites depuis plus de 30 ans (six jusqu’à présent), le film de Steven Spielberg a réussi à s’imposer dans un sous-genre particulier : le combat contre les très grosses bêtes !
Si vous aimez ce genre d’intrigues, sachez qu’il en existe bien d’autres. JustWatch vous a d’ailleurs listé 10 films similaires qui valent le coup. Consultez notre guide ci-dessous !
Godzilla (2014)
Esthétiquement, c’est l’une des créatures les plus approchantes d’un gros dino. Godzilla appartient d’abord à l’imaginaire japonais avant d’être mondialisé : son histoire tient à la peur atomique et aux conséquences des radiations nucléaires, qui l’ont réveillé et transformé. Si vous êtes fascinés par le chaos provoqué par les T-Rex de Steven Spielberg, pas de doute que ce gigantesque lézard bipède vous fera vibrer !
La version de Gareth Edwards -qui lance le MonsterVerse- remet la créature au goût du jour avec des effets spéciaux spectaculaires et une approche quasi mythologique. Le film s’impose comme un modèle du monster movie moderne, entre terreur visuelle et fascination pour la puissance de la nature. Si vous aimez ce Godzilla, sachez que c’est une vraie star de cinéma, présent dès la première version japonaise de 1954 jusqu’à Shin Godzilla (2016), qui propose une autre vision du monstre légendaire, ou encore Godzilla vs. Kong (2021) pour une bataille entre kaijus.
King Kong (2005)
En 2005, Peter Jackson s’attaque à un mythe absolu du cinéma américain : King Kong, un singe surdimensionné de la taille d’un building new-yorkais (qu’il escalade sans problème d’ailleurs), vivant sur Skull Island. Respectant la première version de 1933, le remake du réalisateur fait de la grosse bestiole un être attachant dans un film mêlant action et émotions. L’île de Skull Island devient un paradis perdu grouillant de créatures préhistoriques, et Kong un monstre tragique plus humain qu’il n’y paraît.
Si Jurassic Park vous a ébloui par ses décors grandioses, King Kong offre un voyage tout aussi vertigineux que l’on peut également rapprocher des longs métrages Le Monde perdu (1960) ou Congo (1995) pour les amateurs d’expéditions périlleuses avec singe agressif en option. Si vous êtes focus sur les singes justement, tous les films de la franchise La Planète des Singes, à commencer par la première version de 1968, vous offriront de quoi vous rassasier visuellement.
Les Dents de la mer (1975)
Les requins tueurs ne font pas dans la demi-mesure quand il s’agit d’effrayer le public. Les Dents de la mer (1975), le classique de Steven Spielberg, a réussi à semer le doute chez des millions de gens faisant trempette dans la mer l’été. Après lui, des dizaines de longs métrages plus ou moins réussis ont vu le jour -dont certains sont parodiques voire nanardesques-, n’égalant jamais ce modèle absolu de tension largement soutenue par la musique de John Williams.
La filiation avec Jurassic Park est évidente : même structure, même crescendo, même fascination pour la peur primitive de la nature. Dans le même genre, on goûtera aux sensations fortes de The Reef (2010), Peur Bleue (1999) et plusieurs films commençant par Shark comme Sharknado (2013) ou encore Shark Attack (1999). Et on rappelle au passage que le requin blanc se fait à son tour croquer dans Jurassic World (2015).
Anaconda (1997)
Quel autre animal à part les requins (et les vélociraptors) est capable de provoquer une peur panique chez qui le côtoie ? Le serpent bien sûr. Et quand ce dernier est un anaconda, le plus grand des reptiles du monde, alors pas de doute que l’effet sera maximal. Le film Anaconda (1997) en est la preuve et il connaît trois suites et bientôt un remake tellement la formule est bonne.
Le pitch ? Une équipe de tournage envoyée dans la jungle amazonienne croise la route d’un serpent géant affamé. Des attaques spectaculaires pour une aventure humide et pleine de rebondissements. Comme Jurassik Park, le film joue sur la peur viscérale des prédateurs et la beauté menaçante de la nature sauvage. Dans le même genre mettant en scène des serpents monstrueux, je pense à Des serpents dans l’avion (2006), Piraconda (2012) ou encore Komodo vs Cobra (2005).
Spiders (2000)
Un araignée mutante créée par les Services secrets échappe à leur surveillance et menace le monde. Tiens tiens, ça vous rappelle quelque chose ? Comme Jurassic Park, Spiders (2000) joue sur les conséquences imprévues de manipulations scientifiques avec des créatures qui échappent à tout contrôle. Une bonne montée d’adrénaline pendant le visionnage !
Le résultat est kitsch mais la tension et le rythme ne faiblissent pas. Même ambiance que dans Jurassic Park où tout part d’une expérience devenue incontrôlable. Pour prolonger le cauchemar à huit pattes, on peut se caler avec son seau à pop-corn devant Arachnophobie (1991), Arachnid (2001) ou encore Arac attack (2002).
Pacific Rim (2013)
Que peut l’humanité face à la nature, surtout quand cette dernière essaie de prendre le dessus ? Dans Pacific Rim, de gigantesques robots contrôlés par les hommes tentent de faire barrage aux kaijus, créatures colossales surgies des profondeurs et qui s’attaquent à l’humanité. Priorité à la survie dans ce film débordant d’imagination de Guillermo del Toro.
« Aujourd’hui, nous neutralisons l’Apocalypse ! » prévient Idris Elba. Dans le genre fin du monde imminente, on s’attardera sur les Godzilla (2014) et leurs déclinaisons pour le côté grosses bestioles menaçantes, pourquoi pas un Mars Attacks (1996) pour le côté menace extraterrestre, Cloverfield (2008), Transformers (2007) ou encore Edge of Tomorrow (2014).
S.O.S Fantômes (1984)
Franchise tout aussi emblématique que Jurassic Park, S.O.S Fantômes brille également par son inventivité en termes d’effets spéciaux et de ton décalé. Face aux forces incontrôlables que sont les ectoplasmes, un groupe de scientifiques new-yorkais (Bill Murray en tête) rivalisent d’astuces pour y faire face, armés de matériel high-tech et d’un humour inimitable.
À la différence de Jurassic Park, on rit beaucoup ! Mais comme sur Isla Nublar, le film repose sur un savant mélange de science, d’humour et de surnaturel, porté par des personnages attachants. Pour retrouver ce même ton absurde et réjouissant, on peut lorgner du côté de Men in Black (1997) et Beetlejuice (1988).
Cloverfield (2008)
New York est dévastée par l’attaque d’un monstre inconnu. La terreur et l’incertitude gagnent alors ses habitants dans Cloverfield (2008) tourné façon caméra amateur qui nous embarque dans la fuite d’un groupe d’amis essayant d’échapper à la mort. La même panique qu’avec les dino de Spielberg, le côté Blair Witch (1999) en plus.
Tout comme Jurassic Park, le film évoque l’impuissance humaine face à une force qui nous dépasse. A rapprocher de Monsters (2010), film gorgé de créatures géantes qui ont envahi une zone du Mexique, ou Chronicle (2012) où trois ados se retrouvent dotés d’un pouvoir qui les dépassent.
The Mist (2007)
D’inquiétantes créatures planquées dans un épais brouillard coincent des habitants d’une petite ville du Maine dans un supermarché. Adapté de Stephen King, The Mist (2007), film de Frank Darabont, joue avec nos nerfs autant que Jurassic Park, tout en dénonçant aussi la folie collective dont peuvent faire preuve les hommes.
Comme Jurassic Park, le film questionne la survie et la panique collective, mais il pousse plus loin la réflexion sur la nature humaine. Et son final reste l’un des plus marquants du genre. A voir aussi : Bird Box (2018) où ceux qui ouvrent les yeux meurent mystérieusement et Fog (1980) où la brume se fait maléfique. Un autre cauchemar brumeux !
Alien, le huitième passager (1979)
Dans l’espace aussi, on peut faire de mauvaises rencontres. Dans Alien, le huitième passager (1979), sans surprise, le xénomorphe n’est pas de meilleure compagnie que le T-Rex. La survie en milieu hostile relève alors du miracle et d’une bonne dose d’intelligence de l’action. Quand l’espace devient la jungle, on reste dans un écosystème hors de contrôle et de la survie face à l’inconnu.
Dans la même veine, on pense à The Thing (1982) où un groupe de scientifiques découvre en Antarctique un corps enfoui sous la neige qui, une fois décongelé, retourne à la vie en prenant la forme de tout ce qu’il touche, et Sunshine (2007) avec le risque imminent de la mort du soleil, tous deux pour leur huis clos étouffant et leur tension métaphysique.











































































































