De « Y a-t-il… » à « OSS 117 », les meilleures parodies à voir !

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Yoann Sardet

Yoann Sardet

Rédacteur JustWatch

Saviez-vous que le film parodique est presque aussi vieux que le cinéma lui-même ? Dès 1905, l’incontournable classique Le Vol du grand rapide (1903), tout premier western de l’Histoire, est ainsi revisité dans un pastiche tourné avec des enfants !

Le spoof-movie, sous-genre à part entière de la comédie, est né et ne quittera jamais nos écrans au fil des décennies, pour se moquer des plus grands succès et clichés du 7e Art. Avec plus ou moins d’inspiration, il est vrai. Ainsi, s’il y a des parodies paresseuses (voire carrément ratées) qui se contentent de surfer sur des phénomènes culturels pour en tirer quelques entrées, il y a aussi de vraies pépites du genre.

La dernière réussite en date, un peu boudée au box-office malheureusement, c’est Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? / The Naked Gun (2025), qui marque le grand retour à l’écran de l'inspecteur gaffeur Frank Drebin. Du moins de son hilarant rejeton campé par un Liam Neeson comme on ne l’avait jamais vu, qui fait des merveilles dans un rôle de policier très sérieux confronté à une déferlante de gags potaches.

A l’occasion de ce revival du spoof movie (un nouveau Scary Movie suivra en 2026 !), et parce que dans la vie il faut rigoler, JustWatch vous dresse une petite liste des parodies cinéma et séries incontournables à (re)voir à volonté.

Frankenstein Junior (1974)

Qui dit parodies, dit Mel Brooks ! L’hilarant et prolifique comique américain -âgé de 99 ans à l’heure où vous lisez ces lignes- a fait du spoof sa marque de fabrique entre 1970 et 1995. L’une de ses plus grandes réussites est assurément Frankenstein Junior (1974), qui revisite avec beaucoup d’humour le célèbre roman gothique de Mary Shelley en confrontant un neurochirurgien (Gene Wilder) éloigné de ses racines à son ADN de savant fou. De retour au château familial, aidé par l’assistant Igor (Marty Feldman), il va alors donner vie à une nouvelle créature… A la fois pastiche et hommage aux adaptations qui l’ont précédé, le long métrage est tout simplement considéré comme le meilleur film de Mel Brooks par la critique et par le cinéaste lui-même. Sur un noir et blanc qui restitue à merveille l’ambiance des Universal Monsters des années 30 (dont, évidemment, Frankenstein et La Fiancée de Frankenstein), le duo Wilder / Feldman est hilarant, accompagné de Peter Boyle, Teri Garr, Cloris Leachman ou Gene Hackman en ermite aveugle au centre d'une savoureuse séquence. Après, bien sûr, il faut aimer le pastiche à la Mel Brooks : loufoque, burlesque, absurde et basé sur le comique de répétition. Et pas toujours assez rythmé. C’est en tout cas une variation incontournable de Frankenstein, très différente du musical queer The Rocky Horror Picture Show (1975), de la série Les Monstres (1964-1966) ou du film d’animation de Hôtel Transylvanie (2012)

La Folle histoire de l’espace (1987)

On pourrait consacrer une liste entière à Mel Brooks (on va se noter l’idée quelque part, d’ailleurs). Car ce génie comique a aussi parodié le film de vampires (Dracula, mort et heureux de l'être, 1995), le western (Le Shérif est en prison, 1974) ou le film en collants (Sacré Robin des Bois, 1993)... Mais si on ne devait en garder qu’une autre, ce serait assurément La Folle histoire de l’espace (1987) qui livre une version mémorable de Star Wars (1977) avec la bénédiction de George Lucas. Derrière et devant la caméra (Maître Yogurt, c’est lui !), Mel Brooks détourne tous les codes de la saga intergalactique : la Force devient le Schwartz, Dark Vador est tout petit et s’appelle Casque Noir (génial Rick Moranis), Jabba le Hutt est rebaptisé Pizza le Hutt (du moins en VO) et le Faucon Millenium est repimpé en camping-car spatial ! Bien sûr, certains gags ont vieilli et tout ne fonctionne pas aujourd’hui (surtout si l’on compare à des pépites comme Galaxy Quest, The Orville ou H2G2). Mais il faut vraiment y jeter un œil, ne serait-ce que pour l’introduction et son interminable vaisseau, les références aux produits dérivés au sein même du film ou ce moment qui voit John Hurt rejouer sa mort de Alien (1979) face à un xénomorphe chantant ! Bref, un vrai délire qui a eu sa série animée (2008-2009) et qui aura bientôt une suite en 2027. « May the Schwartz be with you ! »

Monty Python : Sacré Graal ! (1975)

Quand les drôlissimes Britanniques des Monty Python passent la légende arthurienne à la moulinette de leur humour délicieusement absurde, ça donne Sacré Graal ! (1975) qui figure au panthéon de la parodie. Des noix de coco utilisées en guise de cheval au lapin tueur en passant par les Chevaliers qui disent « Ni ! » ou le Chevalier Noir increvable, RIEN n’a de sens dans ce pastiche moyenâgeux. On n’est même pas très loin du film à sketches (façon Le Sens de la vie, 1983) tant les séquences sont surréalistes. Et même parfois totalement anachroniques. Et c’est ce qui fait son génie, dont on retrouve des références dans de nombreux films, séries et jeux vidéo, et même sur scène dans l’adaptation Spamalot. C’est aussi ce qui peut rendre un visionnage moderne compliqué, car on rentre totalement ou pas du tout dans un tel non-sens. Pour un délire moins absurde, préférez définitivement Kaamelott (2005-2009). Mais si vous adhérez à l’esprit Monty Python, on ne saurait que trop recommander La Vie de Brian (1979), autre spoof historique qui parodie les péplums avec une irrévérence religieuse so british.

Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980)

Aucun classement de parodies ne peut décemment faire l’impasse sur Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980). Le trio David Zucker / Jim Abrahams / Jerry Zucker, plus connu sous l’acronyme ZAZ, y livre son premier long métrage… et c’est un incontournable. L’ancien pilote Ted Striker (Robert Hays), traumatisé par la guerre, doit reprendre le manche sur un vol long courrier après que tout l’équipage soit tombé malade à cause de plateaux-repas avariés : le prélude à une parodie culte qui enchaîne les gags ininterrompus, que ce soit dans l’avion parmi les passagers, dans la cabine de pilotage (le commandant Havoux, son copilote Roger et le pilote automatique Otto font des merveilles), dans la tour de contrôle, dans l’aéroport ou dans diverses séquences de flashback. En parodiant les films catastrophe qui faisaient fureur dans les années 70 (Airport, 747 en péril, Les Naufragés du 747, Airport 80 Concorde…), les trois compères livrent un festival potache de première classe, dont le décalage permanent est renforcé par la présence de comédiens très sérieux (Leslie Nielsen, Robert Stack, Peter Graves…). C’est un régal à chaque visionnage/décollage, à condition bien sûr de remettre certaines vannes dans le contexte des années 70-80 !  Une suite un peu moins inspirée a vu le jour deux ans plus tard (Y a-t-il enfin un pilote dans l'avion ?, 1982).

Hot Shots ! (1991) / Hot Shots ! 2 (1993)

Jim Abrahams opère sans les frères Zucker sur ce diptyque qui parodie les films va-t-en-guerre hollywoodiens qui dominent le box-office des années 80. Et l’humour est une nouvelle fois au rendez-vous, entre Hot Shots ! (1991) qui pastiche Tom Cruise dans Top Gun, et Hot Shots ! 2 (1993) qui se moque joyeusement des missions de Rambo (en convoquant au passage Richard Crenna, inoubliable Colonel Trautman de Sylvester Stallone). Chaque intrigue, relativement basique (et en même temps très fidèle son modèle « sérieux » !), est un prétexte pour s’amuser, entre poule transformée en flèche meurtrière, bodycount interminable affiché à l’écran, petit-déjeuner cuit sur le nombril (!) ou soldats qui dansent sur la piste d’envol. Les deux films sont emmenés par Charlie Sheen alias Topper Harley, dont l’attitude sérieuse et habitée donne toute leur puissance aux gags qui traversent les films. Dont une scène improbable mais cinéphiliquement jouissive où il croise son père Martin Sheen, tout droit sorti de Apocalypse Now (1979) au détour d’un fleuve ! On notera aussi la présence d’un Lloyd Bridges irrésistible et hilarant en amiral devenu président. Et puis il y a Valeria Golino, inoubliable Ramada…

Alarme fatale (1993)

Alarme fatale (1993) est trop peu connu en France. Et c’est bien dommage car c’est le premier film qui me vient en tête quand je recommande une parodie. Car on a ici une vraie pépite du genre qui revisite L’Arme Fatale en mettant un flic excité de la gâchette (Emilio Estevez, le frère de Charlie Sheen… qui fait une apparition clin d’œil dans le film) dans les pattes d’un inspecteur trop vieux pour ces c*** (Samuel L. Jackson, tout simplement parfait dans le rôle) le temps d’une enquête qui n’a strictement aucun sens. Là encore, c’est un festival de références et de blagues potaches très ancrées dans leur époque, dont une parodie de la scène de la prison du Silence des Agneaux (avec F. Murray Abraham en pastiche d’Hannibal Lecter), un flingage légendaire dans une supérette, William « Star Trek » Shatner et Tim « Ça » Curry en méchants, des apparitions clin d'œil des flics de CHiPs (1977-1983), de Whoopi Goldberg et de Bruce Willis en John McClane (!) et des répliques mémorables comme l’interrogatoire de Jon Lovitz qui joue un Joe Pesci du pauvre (« Donne-moi un nom ! » « C’était pas à tes parents de le faire ? »). Il n’y a eu qu’un seul Loaded Weapon, et c’est bien dommage…

La saga Scary Movie (2000-2013)

Les films de la franchise sont de qualité très variable. Mais ils ont toujours respecté l’ADN instillé par les frères Wayans dans Scary Movie (2000) : parodier les films et scènes les plus culte du cinéma fantastique et d’horreur. Pour pouvoir en rire après en avoir frissonné. C’est ainsi que le premier film revisite les slashers comme Scream, Souviens-toi l’été dernier et Destination finale (avec des clins d’oeil à plein d’autres films) ; dans Scary Movie 2 (2001), ce sera L’Exorciste et Hantise ; dans Scary Movie 3 (2003), place à Ring et Signes ; dans Scary Movie 4 (2006, on se moque de La Guerre des Mondes, Saw et The Grudge ; enfin dans Scary Movie 5 (2013), c’est Black Swan, Inception et Paranormal Activity qui sont épinglés. Bonne nouvelle pour les fans : un sixième épisode, à nouveau confié aux frères Wayans, verra le jour en 2026. Et si vous appréciez leur humour, sachez que la fratrie s’est fait une spécialité dans le genre, en signant Spoof Movie (1996) qui parodie les films de ghettos, Dance Movie (2009) qui pastiche les films de danse, Ghost Bastards (2013) qui revisite les films de fantômes ou Cinquante nuances de black (2016) qui… bref, vous avez compris l’idée.

Tonnerre sous les tropiques (2008)

Dans Tonnerre sous les tropiques (2008), mélange parfait entre satire déjantée et vrai film d’action (un peu comme Hot Fuzz ou 21 Jump Street), les plus grandes stars d’Hollywood se moquent d’Hollywood. Et c’est culte. Si on accepte un humour sans filtre et politiquement incorrect qui peut choquer (vous repenserez à cet avertissement en découvrant Simple Jack et les autres fausses bandes-annonces qui ouvrent le long métrage ou le blackface de Kirk Lazarus). Dans le rôle de comédiens tous plus clichés les uns que les autres (l’action-hero décérébré, l’interprète jusqu'au boutiste, le comique à flatulences, le rappeur-acteur…), Ben Stiller, Robert Downey Jr., Jack Black et Brandon T. Jackson se retrouvent plongés dans un vrai conflit alors qu’ils étaient partis tourner un film de guerre. L’occasion pour eux de se moquer de tous ceux qui fabriquent les blockbusters, à commencer par un producteur vulgaire entré dans la légende : le grossier et monstrueux Les Grossman campé par un Tom Cruise en totale roue libre. A quand un film centré sur ce personnage ? 

Galaxy Quest (1999)

Galaxy Quest (1999), c’est la définition même du film sous-coté. Là encore, le ton oscille entre parodie et hommage pour un résultat absolument parfait. Le pitch ? Les acteurs has been d’une série télé de science-fiction surfant sur leur gloire passée en arpentant les conventions de fans sont kidnappés par de vrais extraterrestres -qui pensent que les épisodes du show sont des documents historiques- pour les aider dans leur guerre spatiale ! Plus accessible que H2G2 et moins potache que La Folle histoire de l’espace, ce film est une immense déclaration d’amour à la pop culture et aux fans, qui parvient à être drôle et parodique sans jamais se moquer. Au contraire, tout geek de SF ne pourra qu’applaudir devant la sincérité de la proposition portée par des effets visuels très réussis et un équipage génialement casté (Tim Allen, Alan Rickman, Sam Rockwell, Tony Shalhoub, Daryl Mitchell, Justin Longue en fan ultime et une Sigourney Weaver pleine d'autodérision). Bref, un véritable tour de force qui en fait une vraie pépite, hélas sortie dans l’anonymat le plus complet dans l’Hexagone car trop en avance sur son temps (elle a devancé de quelques années le boom de la pop culture). Il est plus que temps de venger cet affront et de vous organiser une séance de rattrapage : « Par le grand marteau de Grabthar, par les fils de Warvan, je te jure que tu auras ta vengeance ».

Black Dynamite (2009)

50% supercool, 50% kung-fu, 100% dynamite : c’est LA parodie de films de la Blaxploitation qu’il faut avoir vue. Son titre ? Black Dynamite (2009). Reprenant ce qui faisait la marque de fabrique de films comme Shaft, Foxy Brown ou Super Fly dans les années 70, avec la même esthétique, la même ambiance et les mêmes effets, le long métrage met en scène un ancien agent de la CIA expéditif et expert en arts martiaux (Michael Jai White, également coscénariste), qui reprend du service pour élucider la mort de son frère et un sombre complot. Encore une fois, l’intrigue importe peu : ce qu’on aime, c’est la réinterprétation du genre (jusque dans les faux raccords !), la bande originale funk, les combats et répliques au kitsch assumé et la coolitude de ce héros aussi badass que séducteur, qui aura droit à sa série animée quelques années plus tard (Black Dynamite, 2012). Dans le même genre, vous pouvez aussi jeter un œil à I'm Gonna Git You Sucka (1988) et Opération Funky / Undercover Brother (2002).

Shaun of the Dead (2004)

Entre la parodie et l’hommage, il n’y a qu’une frontière très fine que le trio Edgar Wright / Simon Pegg / Nick Frost traverse à plusieurs reprises tout au long de Shaun of the Dead (2004), qui revisite avec bonheur les morts-vivants de George Romero (La Nuit des Morts-vivants, Zombie, Le Jour des morts-vivants…). Au-delà de son approche à l’humour so british d’une invasion de zombies dans une banlieue anglaise (qui a inspiré la vague menée par Zombieland et autres Little Monsters), le film reprend tous les codes du genre, avec ce qu’il faut de gore mais aussi d’émotion (ce qui peut surprendre !). Et ce sans jamais oublier les vannes, à l’image de la scène de lancer de vinyles dans le jardin ou du saut raté de palissade. Un running gag qu’on retrouve d’ailleurs dans Hot Fuzz (2007) et Le Dernier pub avant la fin du monde (2011), également signés du trio et qui revisitent respectivement les films d’action et les films d’invasion extraterrestre. Ce triptyque officieux porte un nom connu des cinéphiles : la Cornetto Trilogy

Kung Fury (2015)

Avec plus de 40 millions de vues, c’est le court métrage le plus vu de l’Histoire. Tout simplement. Kung Fury (2015) est une parodie ultra-spectaculaire qui rend hommage aux jeux vidéo, aux arts martiaux et aux films d’action des années 80. Il y a donc une ambiance résolument rétro dans les aventures de cet inspecteur expert en kung-fu qui va traverser le temps pour retrouver le meurtrier de son coéquipier. Le film est devenu tellement culte qu’une suite en long métrage, toujours portée par David Sandberg et avec Michael Fassbender, Arnold Schwarzenegger et David Hasselhoff dans des rôles importants, a été tournée. Quelques images hallucinantes ont fuité sur la toile, et les fans attendent désormais désespérément sa sortie. Pour patienter, on ne saurait trop vous recommander le court métrage français Rage of Fire et les autres productions très réussies du collectif Masebrothers.

Sex Academy (2001)

Ne vous arrêtez pas à son titre français ! Sex Academy (2001) -ou Not Another Teen Movie en version originale- passe à la sulfateuse toutes les comédies pour ados qui ont envahi les écrans à la fin des années 90 : Elle est trop bien, American Pie, 10 bonnes raisons de te larguer, Collège Attitude, American Girls ou Sexe Intentions y sont moqués, avec plus ou moins de bon goût mais un vrai talent comique. Et une mention spéciale pour Chris Evans, qui y était très très drôle avant de jouer le très sérieux et très héroïque Captain America chez Marvel. Préférez vraiment cette proposition à d’autres parodies beaucoup moins inspirées des années 2000, comme Sexy Movie (2006), Big Movie (2007), Spartatouille (2008), Disaster Movie (2008), Spanish Movie (2009), Mords-moi sans hésitation (2010)... ou Super-Héros Movie (2008) pourtant signé du futur showrunner de Chernobyl et The Last of Us !

Team America : Police du Monde (2004)

Attention, vous n’êtes pas prêts pour Team America : Police du Monde (2004) ! Pourquoi, parce que c’est un film de marionnettes (les films sont visibles et assumés) confié aux trublions Trey Parker et Matt Stone. Ici, les créateurs de South Park revisitent Thunderbirds - Les Sentinelles de l'air et les blockbusters patriotiques, et se lâchent sans aucune limite dans le politiquement incorrect, la moquerie, le mauvais goût, le graveleux, le scatologique et le vomi (émétophobes s’abstenir !). Et c’est juste un bonheur. Du moins pour celles et ceux qui sont clients de leur humour satirique de sales gosses. Sean Penn, par exemple, n’a pas vraiment aimé d’y être charrié et l’a fait savoir aux deux intéressés ! Le bonheur est encore plus prononcé en VF puisque le doublage convoque les voix habituelles de toutes les « guest-stars malgré elles » du film (George Clooney, Matt Damon, Alec Baldwin…), doublées en version originale par les deux compères. Cerise sur le gâteau : des chansons absolument lunaires. Et donc incontournables.

La saga « Y’a t-il un flic… » (1982-2025)

Tout part de la série Police Squad ! (1982) Une saison unique de six épisodes qui présente l’inspecteur Frank Drebin dont le sérieux permanent tranche avec des enquêtes bancales et d’innombrables gags (à commencer par un générique d’ouverture mémorable) dans lequel le trio des Z.A.Z. (Y’a t-il un pilote dans l’avion, Top Secret !) se moque des shows policiers qui pullulent à la télévision. Le flic gaffeur campé par le génial Leslie Nielsen aura par la suite les honneurs du cinéma dans la trilogie Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? (1988), Y a-t-il un flic pour sauver le président ? (1991) et Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? (1994) avant une retraite bien méritée. En 2025, c’est Liam Neeson qui reprend le flingue et le badge dans le rôle de Frank Drebin Jr. Et c’est toujours aussi drôle ! Tous les détails sont dans la liste que nous avons consacrée à la franchise « Naked Gun ».

Angie Tribeca (2016-2018)

En parodiant les franchises procédurales comme Les Experts, Law & Order ou NCIS, la série Angie Tribeca (2016-2018) a ravivé pendant 4 saisons et 40 épisodes l’esprit décalé de Police Squad ! (1982). On y retrouve le même goût de la vanne absurde, la même inventivité comique, les mêmes personnages aussi incompétents que premier degré (mention spéciale au capitaine colérique), les mêmes blagues récurrentes en arrière-plan, les mêmes running gags dont un cri hilarant qui survient durant tous les génériques de la saison 1… Derrière le show se cache un couple, Nancy Carrell (ancienne du Saturday Night Live et du Daily Show) et son conjoint Steve Carrell (oui, le Michael Scott de The Office) : de quoi vous convaincre d’y jeter un oeil, comme Natalie Portman, Bill Murray, Chris Pine ou Jon Hamm ont été convaincus de venir y jouer les guests-stars aux côtés de l’hilarante et pince-sans-rire Rashida Jones (Parks and Recreation), dont le sérieux impassible fait des merveilles. Même si l’approche sérielle peut évidemment donner à l’ensemble un sentiment de redite au fil des épisodes, on recommande ce show qui mérite d’être au moins aussi connu que Brooklyn Nine-Nine (2013-2021).

Casino Royale (1967)

Oui, près de quarante ans avant de révéler Daniel Craig en James Bond dans Casino Royale (2006), il y avait eu une autre version, parodique, de cette aventure de 007. Casino Royale (1967) devait initialement être un film sérieux, mais des difficultés de production ont aiguillé le ton vers un pastiche des romans de Ian Fleming et des premiers films portés par Sean Connery. David Niven y joue un 007 à la retraite qui recrute d’autres 007 pour brouiller les pistes. Psychédélique et absurde, mais aussi confus et poussif (2h11), cette tentative est surtout à voir comme une vraie curiosité pour les fans de l’agent secret de sa Majesté. Et pour son casting impressionnant, où se croisent Peter Sellers, Ursula Andress (inoubliable Bond Girl de Dr. No), Orson Welles, Woody Allen, John Huston ou encore Jean-Paul Belmondo en légionnaire qui ne sait pas s'il doit dire « Aie ! » ou « Ouch ! » pendant les bagarres.

La trilogie Austin Powers (1997-2002)

Il y a la classe de James Bond… et le mojo d’Austin Powers ! Dans ses aventures, le plus cool des agents secrets britanniques, incarné par Mike Myers, tente de déjouer les plans machiavéliques du Docteur Denfer, incarné par… Mike Myers. Les trois volets figurent parmi les meilleures comédies des années 90 et 2000, avec à chaque fois une époque différente et une recrue de choc et de charme qui affiche un certain répondant face à l’humour graveleux de notre espion groovy : Vanessa Kensington / Elizabeth Hurley dans Austin Powers (1997), Felicity Shagwell / Heather Graham dans Austin Powers : L'Espion qui m'a tirée (1999) et Foxxy Cleopatra / Beyoncé dans Austin Powers dans Goldmember (2002). Certaines séquences récurrentes (les chansons d’ouverture parodiant 007, les ombres chinoises, les réunions maléfiques et les plans absurdes de Denfer, Mini-Moi et leurs sbires…) sont vraiment très réussies, même si on regrette une petite (certaine ?) propension à verser dans l’humour en dessous de la ceinture. A noter que Madonna a signé une chanson pour le deuxième volet (Beautiful Stranger), et que Tom Cruise s’est invité dans le pré-générique du troisième !

La trilogie Johnny English (2003-2018)

Quand Mike Myers décide de remiser la perruque, les lunettes et le dentier d’Austin Powers au vestiaire, c’est l’inénarrable Rowan Atkinson qui prend le relais avec Johnny English (2003). Moins culte mais plus familial que l’espion groovy, cet ersatz de James Bond retrouve la classe et le smoking de 007, doublés d’un vrai talent pour les gaffes en tous genres. Il faut dire qu’il est considéré comme le pire agent du MI7… Mais quand tous ses collègues meurent dans une explosion, il ne reste que lui pour sauver les joyaux de la couronne britannique du complot orchestré par John Malkovich (qui joue un méchant français baptisé Pascal Sauvage, ça ne s’invente pas). Misant sur l’humour très visuel entre maladresse et absurde dont il a le secret (on ne présente plus Mister Bean ou Seul face à l’abeille), l’espion Rowan Atkinson reprendra du service pour le meilleur et pour le rire dans deux autres films : Johnny English, le retour (2011) et Johnny English contre-attaque (2018). Pour ses cousins américains, voir Espion Zéro Zéro (1996) avec Leslie Nielsen et Max la Menace (2008) avec Steve Carrell.

La trilogie OSS 117 (2006-2021)

Les Britanniques ont James Bond, Austin Powers et Johnny English. Le gouvernement français, lui, peut compter sur Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117. Campé par un Jean Dujardin absolument irrésistible en agent secret misogyne, colonialiste, raciste et dépassé, le personnage fait des merveilles devant la caméra de Michel Hazanavicius, que ce soit en Egypte dans Le Caire nid d’espions (2006) ou au Brésil dans Rio ne répond plus (2009) qui brillent par leur humour politiquement très incorrect et qui transpirent l’amour du cinéma (car au-delà du pastiche, ce sont des films formellement très soignés). L’élevage de poulets, la pyramide, le mambo, la valse des noms de famille franchouillards, l’antisémitisme inconscient du héros, le bal d’anciens nazis… Autant de séquences qui font mouche, accompagnées de répliques désormais entrées dans la culture populaire (« Je vous mettrai un petit coup de polish », « J’aime me beurrer la biscotte », « Habile, Bill », « Oui, je connais cette théorie ». Le troisième volet, Alerte rouge en Afrique Noire (2021) signé Nicolas Bedos et moins bon enfant, sera, lui, beaucoup moins bien reçu. Gâchant -un peu- la superbe de notre OSS national.

La Cité de la Peur (1994)

La rencontre entre l’humour des ZAZ et la patte des Nuls, c’est évidemment La Cité de la Peur (1994), comédie culte s’il en est qui voit un improbable trio (un garde du corps, une attachée de presse et un comédien) mener l’enquête sur un serial-killer à la faucille et au marteau en plein Festival de Cannes. Parodie de film d’horreur (le génial Red is Dead en ouverture) puis pastiche de polar aux personnages loufoques et aux situations et interludes WTF (les mimes, la Carioca…), le film a profondément marqué la culture française au point que certaines vannes continuent d’être utilisées aujourd’hui (« Prenez un chewing-gum » et autres « Vous voulez un verre ? Juste un doigt »). A l’exception d’un happening légendaire sur la Croisette en 2019 pour les 25 ans du film, le trio Alain Chabat / Chantal Lauby / Dominique Farrugia n’a jamais voulu faire de suite, et ils ont eu bien raison. Véritable monument de la comédie hexagonale, le film et son humour franco-français, le film aura toutefois du mal à trouver un vrai écho chez les spectateurs internationaux… comme chez les allergiques à l’humour nullesque. Dans le même genre, on peut vous recommander, neuf ans plus tôt, Le Téléphone sonne toujours deux fois (1985), porté par les futurs Inconnus.

RRRrrrr !!! (2004)

Bien plus délirant que Les Pierrafeu (1994) ou L'An 1 : des débuts difficiles (2009), RRRrrrr !!! (2004) est un film incompris. Et pourtant une excellente parodie, qui réinvente La Guerre du Feu (en guerre… du shampooing) à travers l’humour d’Alain Chabat et des Robin des Bois. Arrivé juste après les 14 millions d’entrées de Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002), le long métrage désarçonne la critique et le public qui le rejettent en bloc. Et il faudra plusieurs années pour qu’il trouve sa juste place dans le cœur des spectateurs, grâce à un humour vraiment absurde (à l’âge de pierre, tout le monde s’appelle Pierre !) et des situations anachroniques savoureuses (l’enquête pour mettre la main sur un mystérieux « crimier » est à ce titre un bijou de non-sens). On retrouve ici un vrai esprit Monty Python, dont se revendique d’ailleurs la bande formée par Maurice Barthélémy, Marina Foïs, Jean-Paul Rouve, Pierre-François Martin-Laval, Elise Larnicol et Pascal Vincent. Et comme pour La Cité de la Peur (1994), certaines vannes font désormais partie du langage populaire. Vous ne me croyez pas ? Si je vous dis « Ça va être tout noir… », qu’est-ce que vous me répondez ?

La saga Pamela Rose (2003-2023)

Tout est né sur la scène télévisuelle de la chaîne Comédie! : Kad (Merad) & Olivier (Baroux) y présentent régulièrement des sketchs inspirés du Twin Peaks de David Lynch. Laura Palmer devient Pamela Rose, et les deux compères se glissent dans les costumes de Richard Bullit et Douglas Riper, agents du FBI envoyés à Bornsville pour enquêter sur la mort mystérieuse de la jeune femme. Ces sketchs donneront deux films (Mais qui a tué Pamela Rose ? en 2003 et Mais qui a re-tué Pamela Rose ? en 2012) puis une série Pamela Rose en 2023. Avec à chaque fois, un sens de l’absurde délicieux, un ton faussement américain du plus bel effet et de nombreux invité.es : François Cluzet, Alain Chabat, Gérard Darmon, Jean-Paul Rouve, Audrey Fleurot, Laurent Lafitte, Omar Sy, Mélanie Doutey, Panayotis Pascot, Mister V, Isabelle Nanty ou encore Jonathan Cohen. On se répète : l’intrigue importe peu ici, et si on aime l’univers de Kad & O et les Renault Fuego, on passe un très bon moment. C’est plus compliqué si on a du mal avec l’humour du tandem : si un sketch vous semblait long, imaginez un film !

La Flamme (2020) & Le Flambeau (2022)

Puisqu’on parle de Jonathan Cohen, on ne pouvait pas passer à côté de ses deux pépites télévisuelles -et réservoir à GIFs- qui parodient respectivement les émissions de dating type Bachelor et les téléréalités d’aventure à la Koh-Lanta : La Flamme (2020) & Le Flambeau (2022). Omniprésent et insupportablement drôle, son personnage de l’égocentrique Marc est entouré des talentueuses Leïla Bekhti, Adèle Exarchopoulos, Géraldine Nakache, Camille Chamoux, Laura Felpin -entre autres- et des non moins talentueux Pierre Niney, Vincent Dedienne, Jérôme Commandeur, Ramzy Bedia et Kad Merad. Au-delà de vannes hilarantes et de situations parfois lunaires (les « Maaaaarrrcccc !!! » de Leïla Bekhti sont légendaires, tout comme les envolées simiesques d’Adèle Exarchopoulos) qui ont fait le bonheur des réseaux sociaux, les deux séries sont extrêmement bien produites et reprennent parfaitement les codes des programmes qu’elles pastichent. Il se dégage au final un esprit « délire entre potes » contagieux, où chacun.e se trouvera un personnage préféré, avec toutefois le risque que cela finisse par tourner un peu à l’entre-soi et la private-joke.

La Vengeance au triple galop (2021)

Alex Lutz aime également revisiter les programmes cultes du petit écran. Et il le prouve avec La Vengeance au triple galop (2021) qui pastiche avec brio les soaps télévisés (Dynastie, Dallas, Côte Ouest…), et plus particulièrement la cultissime Vengeance aux deux visages des années 80. Il y est question de trahisons, de manipulations, d’héritage… et de vengeance (c’est marqué dans le titre). Et aussi de surjeu outrancier, de vestes à épaulettes et de brushings très massifs qui donnent tout leur charme à cette parodie qui affiche une distribution impressionnante : Audrey Lamy, Guillaume Gallienne, Leïla Bekhti, Marion Cotillard, François Civil ou le regretté Gaspard Ulliel dans l’un de ses derniers rôles. On est ici dans le même esprit que le célèbre sketch Ça te barbera des Inconnus ou la série québécoise Le Cœur a ses raisons (2005-2007), mais sur une durée rallongée (1h45) qui peut créer une certaine latitude une fois qu’on a compris et accepté les codes de cette création CANAL+.

Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ (1982)

La parodie à la française n’est pas récente ! Dès les années 70-80, le cinéma hexagonal s’empare du genre, signant des œuvres plus ou moins oubliables. On pense à Les Vécés étaient fermés de l'intérieur (1976) ou aux films des Charlot. Mais surtout à Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ (1982), la réponse hexagonale à La Vie de Brian (1979) dans laquelle Jean Yanne met en scène un garagiste spécialisé dans la réparation des chars romains qui se retrouve embarqué malgré lui dans un complot contre Jules César. En parodiant les codes de films comme Ben-Hur (1959), Quo Vadis (1951), Cléopâtre (1963) ou La Plus grande histoire jamais contée (1965) à grands renforts d’anachronismes et d’humour absurde, cette satire de la politique et de la religion mise sur des décors ambitieux (dignes… d’un péplum hollywoodien !) et un humour ancré dans son époque (et donc forcément daté aujourd’hui). Très mal reçu par la critique, le film sera pourtant l’un des grands succès de l’année 1982. On peut y croiser Coluche, Michel Serrault, Françoise Fabian, Darry Cowl, Paul Préboist, André Pousse, Michel Constantin, Yves Mourousi, Léon Zitrone ou Mimi Coutelier en Cléopâtre. Devenu culte grâce à ses rediffusions télé, ce film est un peu, finalement, l’ancêtre de Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002), Kaamelott saison 6 (2005-2009) et Brutus vs César (2020) avec un peu de l’esprit des 12 Travaux d’Astérix (1976)

La Tour Montparnasse infernale (2001) / La Tour 2 contrôle infernale (2016)

Etrangement, le cinéma américain n’a jamais parodié la saga Die Hard. Heureusement, on peut compter sur Eric (Judor) et Ramzy (Bédia) pour le faire ! Dans le rôle de deux énormes benêts au mauvais endroit au mauvais moment (comme John McClane), ils refont Piège de Cristal et sa prise d’otages dans un building dans La Tour Montparnasse infernale (2001), avant de revisiter 58 minutes pour vivre et son attaque d’aéroport dans un prequel baptisé La Tour 2 contrôle infernale (2016). L’humour est très (très) régressif mais il a fait de ce duo un tandem culte de la comédie made in France : Pierre Niney  avoue ainsi avoir pleuré de rire au cinéma et finit sur le sol de la salle en découvrant le premier opus. Il avait 12 ans à l’époque, pile l’âge auquel on sera le plus réceptif à un humour des plus absurdes qui assume sa crétinerie, avec deux héros vraiment idiots (ce sont un peu nos Dumb & Dumber made in France) et des méchants plutôt marrants (Marina Foïs, Serge Riaboukine, Philippe Katerine).

Fatal (2010)

Oui, Fatal (2010) est à ranger au rayon des parodies. Et même des très bonnes parodies, puisque le film de Michaël Youn croise le pastiche musical et le film « à la Rocky » pour un résultat jubilatoire entre plateaux télé, villa bling-bling et chalet savoyard, porté par des séquences musicales absolument hilarante et une production solide. Un peu comme si 8 Mile (2002) rencontrait l’esprit Spinal Tap (1984) ou Radiostars (2012). A l’écran, l’idole Fatal Bazooka et son entourage doivent faire face à un nouveau rival en la personne de Chris Prolls (Stéphane Rousseau), icône du régime végéta-vraiment-rien et de l’électro-bio qui va provoquer la chute du rappeur hardcore. Entre satire du milieu musical et télévisuel et clashs dantesques, le résultat est vraiment très drôle. Si comme moi vous avez pleuré de rire devant ce spectacle, réjouissez-vous car une suite est en préparation, sobrement baptisée Bazooka ! Si, en revanche, la patte Michaël Youn (Les 11 Commandements, La Beuze, Vive la France, Divorce Club, BDE) vous laisse de marbre, il vaut mieux vous rendre à un autre concert…

La Classe américaine : le Grand détournement (1993)

Fallait-il intégrer La Classe américaine (1993) à cette sélection ? A mes yeux oui, car le délire imaginé par Dominique Mézerette et Michel Hazanavicius (qui sera oscarisé avec The Artist) relève de la parodie. Du moins du (grand) détournement puisqu’il reprend des séquences d’autres films pour en composer un nouveau, grâce à la magie du montage et du redoublage. Culte et désormais interdit (le long métrage a été fait sans prévenir les studios Warner Bros.), cet objet filmique improbable raconte le destin de George Abitbol, alias « l’homme le plus classe du monde », à travers une trame qui revisite Citizen Kane. Catalogue Warner oblige, le casting est flamboyant, de John Wayne à Robert Redford en passant par Paul Newman, Lana Turner, Dustin Hoffman, Lauren Bacall, James Stewart, Robert Mitchum, Charles Bronson, Henry Fonda, Frank Sinatra, Clark Gable et même Elvis ! Diffusé une seule et unique fois à la télévision, La Classe américaine se transmet désormais sur le web. Dans le même genre, Woody Allen avait remonté et redoublé un film japonais avec Lily la tigresse (1966), alors que Pascal Légitimus faisait de même avec un film bollywoodien dans New Délire (2007).

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  1. Police Squad !

    Police Squad !

    1982

    # 52

    Frank Drebin est un fin limier de la police de Los Angeles... enfin presque ! S'il fait bien partie de la police de Los Angeles, le lieutenant Drebin est plutôt spécialisé dans les gaffes, quiproquos, interrogatoires surréalistes et catastrophes en chaîne. C'est à se demander comment il réussit à résoudre les enquêtes....

  2. Y a-t-il un flic pour sauver la reine ?

    # 51

    Le lieutenant Frank Drebin est le monsieur catastrophes de la police de Los Angeles. Il est l’auteur de tant de bourdes et de scandales que ses supérieurs hiérarchiques s’apprêtent à le licencier. C’est ce moment que choisit la reine d’Angleterre pour arriver à Los Angeles. Drebin apprend que Ludwig est en train d’ourdir un diabolique complot contre la reine. Il persuade son supérieur de lui donner une dernière chance de se réhabiliter en sauvant la reine…

  3. Y a-t-il un flic pour sauver le président ?

    # 50

    Ne pouvant oublier son aventure avec Jane Spencer rencontrée lors de son sauvetage de la reine d’Angleterre, Frank Drebin se lance à corps perdu dans le travail, ce qui lui vaut d’être invité à la Maison blanche…

  4. Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ?

    # 49

    Après ses dernières aventures, l’inspecteur Frank Drebin a décidé de prendre sa retraite. Désormais pour lui, c’est ménage et cookies mais l’Amérique a encore besoin de lui. En effet, Rocco Dillon prépare un attentat qui aura lieu pendant la cérémonie des Oscars. Lorsque ses anciens coéquipiers lui demandent de réintégrer la brigade, Frank hésite, ayant promis à Jane que tout était fini. Mais l’instinct de policier reprend le dessus et Frank reprend du service pour le meilleur du pire…

  5. Y a-t-il un flic pour sauver le monde?

    # 48

    Frank Drebin est le fils du légendaire inspecteur gaffeur du même nom. Son enquête sur un accident d’auto mortel l’amène à rencontrer la séduisante Beth Davenport, sœur de l’infortunée victime. Leur investigation les conduit à Richard Cane, le richissime et génial inventeur d’une automobile électrique révolutionnaire. Au fil de son enquête, Frank découvre que Cane fomente un sombre complot : utiliser une fréquence sonore inaudible pour renvoyer l'humanité à l'état sauvage.

  6. OSS 117 : Le Caire, nid d'espions

    # 47

    Égypte, 1955, le Caire est un véritable nid d’espions. Tout le monde se méfie de tout le monde, tout le monde complote contre tout le monde : Anglais, Français, Soviétiques, la famille du Roi déchu Farouk qui veut retrouver son trône, les Aigles de Khéops, secte religieuse qui veut prendre le pouvoir. Le Président de la République Française, Monsieur René Coty, envoie son arme maîtresse mettre de l’ordre dans cette pétaudière au bord du chaos : Hubert Bonisseur de la Bath, dit OSS 117.

  7. OSS 117 : Rio ne répond plus

    # 46

    Douze ans après Le Caire, OSS 117 est de retour pour une nouvelle mission à l’autre bout du monde. Lancé sur les traces d’un microfilm compromettant pour l’État français, le plus célèbre de nos agents va devoir faire équipe avec la plus séduisante des lieutenants‐colonels du Mossad pour capturer un nazi maître chanteur. Des plages ensoleillées de Rio aux luxuriantes forêts amazoniennes, des plus profondes grottes secrètes au sommet du Christ du Corcovado, c’est une nouvelle aventure qui commence. Quel que soit le danger, quel que soit l’enjeu, on peut toujours compter sur Hubert Bonisseur de la Bath pour s’en sortir…

  8. OSS 117: Alerte rouge

    # 45

    1981. Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001.

  9. La Folle Histoire de l’espace

    # 44

    Aidé du sombre Casque Noir, le Président Skroob décide de s’emparer de l’atmosphère de la pacifique planète Druidia. C’était sans compter l’intrépide Lone Starr et son fidèle Barf, la princesse Vespa et son droïde Dot Matrix, et le mystérieux Yogurt, grand maître du « Schwartz »…

  10. Frankenstein Junior

    Frankenstein Junior

    1974

    # 43

    Peu fier de son ascendance, le Docteur Frederick Frankenstein accepte pourtant de retourner sur les terres de ses ancêtres. Rattrapé par la folie familiale, il décide de suivre les traces de son aïeul et de créer à son tour une créature à partir de cadavres, avec l’aide de son fidèle serviteur Igor. Malheureusement, chargé de trouver le cerveau d’un génie, ce dernier se trompe et rapporte à Frankenstein un cerveau anormal…

    Frankenstein Junior n'est pas disponible en streaming.
    Laissez-nous vous avertir quand vous pourrez le regarder.

  11. Monty Python : Sacré Graal !

    # 42

    Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde se lancent à la conquête du Graal, chevauchant de fantômatiques montures dans un bruitage de noix de coco cognées. La petite troupe va devoir passer mille épreuves, dont un chevalier à trois têtes, des jouvencelles en chaleur, voire même un terrible lapin tueur.

  12. Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

    # 41

    Ted Striker, un ancien pilote de chasse pendant la guerrea du Vietnam est devenu un vétéran traumatisé. Ayant perdu son escadrille six ans auparavant dans un raid désastreux au cours de la guerre, Ted, traumatrisé, se sent depuis coupable et est incapable de piloter à nouveau. Elaine Dickinson, sa fiancée, hôtesse de l'air, décide de le quitter avant d'aller prendre son service sur le vol Los Angeles-Chicago de la compagnie Trans-American Airlines. Ted achete un billet sur le vol d'Elaine, dans l'espoir de la convaincre de lui donner une dernière chance. Quand une intoxication alimentaire rend malade les passagers et les membres de l'équipage qui ont consommé du poisson, l'avion se retrouve alors sans pilote...

  13. Hot Shots !

    Hot Shots !

    1991

    # 40

    Les aventures du pilote Sean Harley, poursuivi par une faute commise par son père vingt ans auparavant. Parodie des films ayant pour héros les pilotes de l’US Air Force et qui connurent leur apogée avec le fameux «Top Gun».

  14. Hot Shots ! 2

    Hot Shots ! 2

    1993

    # 39

    Topper Harley s’est refugié en Inde pour oublier Ramada. Mais Saddam Hussein continue de mener la vie dure aux commandos américains. L’armée fait alors appel à Topper, dernier espoir du monde libre…

  15. Alarme fatale

    Alarme fatale

    1993

    # 38

    Billie York détient le secret de la transformation de la coke en cookie et en perd la vie. Wes Luger, vieux flic à deux jours de la retraite est mis sur l’affaire. On lui adjoint le dépressif Jack Colt, déjà sur l’affaire…

    Alarme fatale n'est pas disponible en streaming.
    Laissez-nous vous avertir quand vous pourrez le regarder.

  16. Scary Movie

    Scary Movie

    2000

    # 37

    Un soir, Drew Becker reçoit un appel anonyme d’un maniaque. Traquée dans sa maison, puis dans son jardin, elle finit par se faire tuer. Sa mort plonge ses camarades de lycée en plein cauchemar, d’autant qu'ils doivent désormais faire face à un tueur en série, caché parmi eux. Flairant le scoop, la journaliste Gail Hailstorn débarque en ville, bien décidée à harceler Cindy Campbell et ses amis à propos de cette histoire...

  17. Scary Movie 2

    Scary Movie 2

    2001

    # 36

    Une année s'est écoulée depuis les meurtres désopilants qui se sont produits dans la paisible ville de Cindy Campbell. Et le tueur court toujours. Un jour, un professeur fou oblige Cindy et sa bande de copains déjantés à aller visiter une maison hantée pour une expérience scientifique. Ces derniers sont séduits par la perspective d'un week-end plein de frissons loin de l'université. Mais une fois qu'ils ont pénétré dans le manoir de l'enfer, les joyeux drilles découvrent qu'il existe des choses bien plus troublantes que ce qu'ils ont pu voir dans les vieux films d'horreur. Survivront-ils à la peur de leur vie ?

  18. Scary Movie 3

    Scary Movie 3

    2003

    # 35

    Pour Cindy, jeune et jolie reporter, le compte à rebours a déjà commencé. Parce qu'elle a visionné la cassette au pouvoir démoniaque, elle sait qu'il ne lui reste plus que sept jours à vivre. Si elle ne veut pas finir comme sa copine Brenda, elle doit absolument découvrir le secret de cette effroyable prophétie. Mais l'énigme est loin d'être simple et Cindy doit faire face à d'autres mystérieux phénomènes. Pourquoi les extraterrestres ont-ils laissé un étrange message géant dans le champ de Tom ? Pourquoi le Président des États-Unis est-il en train de virer barge ? Face aux épreuves, face aux stupéfiantes découvertes qui l'attendent, Cindy va devoir faire preuve de courage et résister au délire ambiant.

  19. Scary Movie 4

    Scary Movie 4

    2006

    # 34

    Cindy Campbell est toujours terriblement blonde. Mais bourrée de bonnes intentions. Ça tombe bien, elle vient d'être engagée comme aide à domicile auprès d'une vieille grabataire qui, grâce à ses soins vigilants, risque d'être enlevée à l'affection des siens beaucoup plus vite que prévu. Pendant que le spectre d'un gamin nu comme une poêle à frire fait de son mieux pour l'épouvanter à renfort de gribouillis sanguinolents, Cindy découvre que le voisin de sa protégée est du genre liant malgré l'irruption constante de deux petits êtres qui se prétendent ses enfants. Sur ce, des tripodes géants débarquent, deux campeurs sous une tente entonnent un slow de Lionel Richie, des gens ont des problèmes de cervicales, des individus en toge rouge customisée font fuir des villageois, bref c'est la gabegie...

  20. Film de peur 5

    Film de peur 5

    2013

    # 33

    Jody et Dan, qui forment un jeune couple, emménagent avec leur bébé dans une maison où semblent se manifester d'étranges phénomènes. Ils vont faire appel à un médium... et au ballet pour faire la lumière sur cette malédiction.