Depuis près de 40 ans, R.L. Stine terrorise chaque nouvelle génération de jeunes lectrices et lecteurs avec ses innombrables histoires de monstres, de fantômes, de pantins, de zombies, de tueurs et de malédictions.
Avec des collections comme Chair de Poule (ou Goosebumps, pour les puristes), Fear Street, Mostly Ghostly, Aux portes du cauchemar ou Point Horror, celui qu’on surnomme le « Stephen King des enfants » a vendu plus de 400 millions d’exemplaires de ses livres, traduits dans une trentaine de langues à travers le monde. De quoi, forcément, inspirer le grand et le petit écran à partir des années 90.
Si vous préparez le prochain Halloween, si vous voulez offrir quelques frissons à vos enfants ou si vous avez envie de replonger dans les cauchemars concoctés par R.L. Stine, une grande partie de l’univers imaginé par l’auteur est disponible sur vos plateformes de streaming en France. Alors suivez le guide JustWatch… si vous osez !
Chair de Poule (1995-1998)
Le Masque hanté, L'Horloge maudite, La Colo de la peur, Le Pantin maléfique, Sous-sol interdit, La Colère des citrouilles, Le Souffle du vampire, La Machine à écrire… Autant de titres qui résonnent avec nos souvenirs de lecteurs mais aussi de téléspectateurs ! Car parallèlement à la publication des romans de R.L. Stine, qui confrontent des ados à des phénomènes étranges et inquiétants, la série anthologique Chair de Poule (1995-1998) a transposé à l’écran les principaux titres de la collection. Durant quatre saisons et 74 segments, à raison d’un épisode (parfois deux) par histoire, le générique culte du programme a résonné comme une invitation au frisson pour le jeune public.
Ce jeune public a grandi depuis, mais garde souvent un souvenir ému de ce rendez-vous, véritable madeleine de Proust télévisuelle qui a été la porte d’entrée vers le fantastique et l’horreur (gentille) pour de nombreux téléspectateurs et téléspectatrices. La série (souvent un peu cheap et parfois portée par un jeu d’acteur approximatifs, jeunes interprètes obligent) distille ce qu’il faut de frissons pour un public jeunesse, avec un bon équilibre entre peur et rire et une grande fidélité aux écrits de Stine. On est ici dans la même ambiance que les séries Fais-moi peur ! (1992) ou Aux frontières de l'étrange (1999-2001)
Aux portes du cauchemar (2001-2002)
« Quand la lumière disparaît et que la Lune se lève, tout peut arriver… » Après les romans Goosebumps, R.L. Stine se lance dans l’écriture d’une autre collection horrifique, abordant plus spécifiquement les peurs d’enfants et les cauchemars. « Ne vous endormez pas ! » avertit le générique de Aux portes du cauchemar (2001-2002), plus sombre et inquiétante que la série Chair de Poule (sans jamais traumatiser son public, qu’on se rassure). Plus confidentielle aussi, elle qui n’a duré qu’une seule petite saison.
A la manière de Rod Serling dans La Quatrième Dimension (1959-1964) ou des Contes de la Crypte (1989-1996) et son gardien cadavérique, chaque épisode est introduit par R.L. Stine (campé par James Avery) et plonge le téléspectateur dans un mauvais rêve, entre fantômes, poupée maléfique, loup-garou et autres sorcières. Le tout dans une ambiance étrange façon Coraline (2009) Au générique des 13 épisodes, on retrouve de futurs visages connus comme Amanda Bynes, Frankie Muniz, Kaley Cuoco, Madeline Zima ou Shia LaBeouf.
Halloween d’enfer (2001)
Une fois n’est pas coutume, ce téléfilm a été écrit AVANT le roman. Halloween d’enfer (2001) ou When Good Ghouls Go Bad en version originale, est une histoire de zombies imaginée par R.L. Stine pour le petit écran puis déclinée en novélisation par la suite. Comme le titre l’indique, c’est pendant la célèbre fête des citrouilles qu’une petite ville va faire face à une malédiction impliquant des zombies. Parmi eux, le toujours très sympathique Christopher Lloyd, cultissime Doc Brown de la trilogie Retour vers le futur et non moins cultissime Fétide de La Famille Addams, dans le rôle du mort-vivant Oncle Fred.
Soyons honnête, Halloween d’enfer accuse un peu le poids des années. Et sa dimension de téléfilm qui limite forcément l’ambition visuelle, en termes d’effets spéciaux notamment. Gentiment kitsch et parfois surjoué, ce long métrage dans la lignée du Fantôme d’Halloween (1999) et Dead Before Dawn (2012) s’adresse donc essentiellement à un public familial, avec une ambiance proche d’un train fantôme qui pourra être une porte d’entrée accessible (et garantie sans cauchemars) pour un jeune public qui voudrait se frotter pour la première fois au film de zombies. Par la suite, des films et séries un peu plus marquants les attendent…
Haunted Lighthouse 4-D (2003)
R. L. Stine a aussi eu droit à son film 4-D ! Il s’agit de Haunted Lighthouse (2003), court métrage bénéficiant de relief et d’effets physiques (vent, eau, mouvements des sièges…) diffusé dans les parcs d’attractions SeaWorld et Busch Gardens. Il y est question de jeunes fantômes résidant dans un phare abandonné, qui cherchent à attirer d’autres enfants pour leur tenir compagnie. Là aussi, l’histoire a donné lieu par la suite à un roman. Et là aussi, on y croise Christopher Lloyd, accompagné de sa partenaire de Retour vers le futur, Léa Thompson.
Derrière la caméra, on retrouve un certain Joe Dante. Le papa des Gremlins et réalisateur de L’Aventure intérieure est un habitué des formats fantastiques courts, lui qui a signé un segment de La Quatrième Dimension, le film (1983) et des épisodes des séries Histoires fantastiques (1985-1987) et Masters of Horror (2005-2007). L’approche familiale et la courte durée imposées par une attraction limitent forcément les ambitions fantastiques du cinéaste, mais cet inédit en France est à prendre comme une vraie curiosité dans la filmographie de Joe Dante.
Le Livre maléfique (2007)
Dans Sixième Sens (1999), le jeune Haley Joel Osment voyait « des gens qui sont morts ». Huit ans plus tard, sa sœur Emily Osment (plébiscitée ici pour son interprétation de gothique) fait elle aussi l’expérience de la peur dans Le Livre maléfique (2007), inspiré par le recueil de nouvelles horrifiques jeune public The Haunting Hour publié par R.L. Stine en 2002. L’histoire de ce film est cependant originale, l’auteur ayant simplement donné son approbation (et ses conseils avisés) sur le scénario de ce frisson familial accessible dès 8 ans.
Il est ici question d’un ouvrage maudit qui donne vie à une créature monstrueuse, qui n’apparaît que quand on y pense. Ce qui explique le sous-titre original : Don't Think About It. Le monstre -un peu kitsch mais très original- a marqué beaucoup de jeunes spectateurs des années 2000, qui ont fait de ce film un incontournable de leurs premières soirées d’Halloween. L’ambiance générale rappelle beaucoup Chair de Poule, bien sûr, et préfigure la série L’Heure de la peur. De quoi faire frissonner les enfants. Quant aux parents, ils seront ravis d’y apercevoir Tobin Bell, inoubliable Jigsaw de la saga Saw (2003).
La trilogie Mostly Ghostly (2008 / 2014 / 2016)
Voilà une collection qui n’est pas arrivée dans les mains des aficionados francophones de R.L. Stine. Inédite en France, Mostly Ghostly est une série de 8 romans destinés aux préadolescents publiés par l’auteur entre 2004 et 2006, et qui parlent de fantômes. Notamment de deux revenants, Tara et Nicky, qui font la rencontre de Max Doyle, un jeune garçon capable de voir les spectres : s’il accepte de les aider à résoudre le mystère de leur disparition, les deux fantômes l’aideront à devenir populaire dans son école.
Ce concept façon « Sixième Sens des enfants » a donné lieu à trois longs métrages : Le Pacte mystérieux (2008), Mostly Ghostly: Have you met my ghoulfriend ? (2014) et Mostly Ghostly : Une nuit dans la maison hantée (2016), chaque fois emmenés par un nouvel interprète du héros médium. Ce qui peut à la fois perturber le spectateur, et en même temps rendre indépendants les visionnages des trois chapitres. Saluée pour son mélange entre approche familiale et ton « spooky », la trilogie s’inscrit dans un ton très Disney Channel, avec ce que cela suppose de personnages stéréotypés et de scénarios prévisibles. Si vous avez aimé les quatre volets des Sorcières d'Halloween / Halloweentown (1998-2006), vous devriez y trouver votre compte. Sinon, passez votre chemin.
L’Heure de la peur (2010-2014)
Trois ans après Le Livre maléfique, les nouvelles de la collection The Haunting Hour sont déclinées dans le programme anthologique baptisé L’Heure de la peur (2010-2014). Cette grande sœur de Chair de Poule, plus moderne, plus sombre et plus violente, adapte les histoires de R.L. Stine à travers quatre saisons et 76 épisodes malheureusement difficilement accessibles dans l’Hexagone. La série est à rapprocher de shows comme Les Chroniques de la peur (2017-2019) ou Fais-moi peur ! (2019-2022).
Tête de citrouille, Vraiment toi, The Weeping Woman, La Toile du tisseur de rêve, La Mascotte, Mon meilleur ami ou L’Épouvantail font assurément partie des épisodes les plus appréciés -et les plus traumatisants- de L’Heure de la peur. Les fans louent l’ambition narrative et visuelle du programme, à l’image de jeunes comédiens inspirés (Jodelle Ferland, Dylan Minnette, Ariel Winter, Mackenzie Foy, Joey King, Willow Shields…) qui y faisaient leurs premières armes.
Chair de Poule - le film (2015)
Jack Black est R.L. Stine. Voilà résumée la promesse de Chair de Poule - le film (2015), premier long métrage cinéma inspiré de la plus célèbre collection de l’auteur américain. Aux côtés de Dylan Minnette (qui s’était déjà illustré dans L'Heure de la Peur), le comédien incarne donc l’écrivain dont les cauchemars sont bien réels, et qu’il garde enfermés dans ses livres. Jusqu’à ce que les monstres se libèrent des pages qui les gardaient prisonniers… Une variation (gentiment) horrifique de Coeur d'encre (2008), en somme.
Devant la caméra de Rob Letterman, futur réalisateur de Pokémon Détective Pikachu (2019), un large bestiaire est de sortie : clown-tueur, loup-garou, plantes carnivores, mante religieuse géante, yéti, femme-serpent, monstre des marais, morts-vivants, nains de jardin ou garçon invisible… Sans oublier l’incontournable pantin ventriloque Slappy. Cette monstrueuse réunion est à la fois respectueuse de l’imaginaire de Stine (avec des effets visuels réussis), mais offre aussi un côté « fourre-tout » qui peut nuire à l’ensemble, avec une approche frénétique et comique qui peut nuire au frisson attendu. On est finalement ici dans un Jumanji d’Halloween, qui rappelle les grandes heures de Monster Squad (1987).
Monsterville : le couloir des horreurs (2015)
R.L. Stine officie lui-même à la production de ce long métrage adapté de son roman homonyme publié en 2012. Monsterville : le couloir des horreurs (2015), qu’on peut parfois croiser sous le titre Le Cabinet des Âmes, revisite l’univers de la fête foraine et du freak show, ces exhibitions dévoilant au public des monstres de foire. Ici, les sujets exposés sous le chapiteau sont des adolescents dont les âmes ont été emprisonnées par le démoniaque Dr Hysteria. Du fantastique, de jeunes héros, un équilibre entre frissons et humour : on est ici dans du pur Stine, avec une ambiance qui rappelle Scream Girl (2015) ou Sacrées Sorcières (2020).
Derrière la caméra de cette aventure horrifique familiale à l’esprit train-fantôme, idéale pour un Halloween sans trop de cauchemars, on retrouve Peter DeLuise, connu des fans de 21 Jump Street (1987-1991) pour avoir interprété le flic infiltré Doug Penhall aux côtés de Johnny Depp dans les 5 saisons de la série. Devant l’objectif, Dove Cameron livre une performance remarquée en scream-queen attachante.
Eye Candy (2015)
L’année 2015 est décidément un grand cru pour R.L. Stine, qui se décline aussi en série avec l’adaptation de son roman Eye Candy (2015). Lancé sur MTV, le programme suit les pas d’une hackeuse de génie (campée par la bien nommée Victoria Justice, ex star Nickelodeon), qui utilise ses capacités pour dénicher des indices pour élucider la disparition de sa sœur tout en mettant fin aux agissements d’un tueur en série.
Le show surprend un peu si on s’attend à retrouver le fantastique auquel R.L. Stine nous a habitués. On est en effet ici dans le cyber thriller, qui pourrait trouver un écho favorable chez les mordu.es de You (2018-2025). A condition d’adhérer au (sur)montage façon MTV. Plébiscité pour ses rebondissements, a malheureusement été annulé au bout d’une saison de 10 épisodes, laissant de nombreuses pistes narratives inexplorées.
Chair de Poule 2 : les Fantômes d'Halloween (2018)
Dans Chair de Poule 2 : les Fantômes d'Halloween (2018), la marionnette maléfique Slappy est de retour avec un projet diabolique : faire qu’Halloween dure pour toujours en donnant vie aux déguisements et décorations du magasin local. C’est ainsi que des sorcières, des momies, des squelettes, des citrouilles, des fantômes, des bonbons nounours aux dents acérées (!) et le cavalier sans tête viennent terroriser la petite ville de Wardenclyffe le temps d’une nuit sympathiquement horrible (le spectacle reste familial, qu’on se rassure).
Deux faits notables sont à signaler autour de cette suite qui n’a pas réussi à faire aussi bien que le premier volet : l’apparition clin d'œil du véritable R.L. Stine dans le rôle du Principal à la fin du film, et la présence vocale de Jeff Panacloc – dont c’est le tout premier rôle cinéma – dans le rôle de Slappy en version française. Plus familial et moins surprenant que son prédécesseur, Chair de Poule 2 est à réserver à un public jeune, friand de propositions comme Le Manoir hanté et les 999 Fantômes (2003) ou son reboot Le Manoir hanté (2023).
Fear Street 1994 / 1978 / 1666 (2021)
Bienvenue à Shadyside… Dans cette ville fictive, au centre de sa collection de romans Fear Street, les histoires de R.L. Stine brassent malédiction et sorcellerie, et les morts sont nombreuses et violentes avec des personnages plus âgés que les protagonistes habituels des histoires Chair de Poule. Sous la houlette de Netflix, trois films liés entre eux au fil des époques forment une trilogie qui navigue entre 1994, 1978 et 1666, portée par un joli casting puisqu’on y retrouve notamment Maya Hawke et Sadie Sink de Stranger Things (2016-2025) et qui fait la part belle aux références avec un ton rétro assumé et des scènes sanglantes voire gore.
Le premier épisode va ainsi lorgner du côté du slasher des années 90 (Scream, Souviens-toi l’été dernier), le deuxième chapitre nous ramène dans les camps de vacances (Vendredi 13, Massacre au camp d'été) et le troisième segment explore la thématique des sorcières. Contrairement aux anthologies « stiniennes », les trois histoires sont dépendantes les unes des autres, et il faut donc regarder toute la trilogie pour saisir les tenants et les aboutissants de cette proposition déconseillée aux moins de 18 ans par la plateforme de streaming. Chacun.e choisira son opus préféré dans un triptyque qui s’inscrit dans les codes netflixiens.
De l’autre côté (2021)
« Au-delà de notre monde, il y en a un autre… » En octobre 2021, à l’approche d’Halloween, Disney+ dévoile De l’autre côté, une nouvelle série anthologique adaptée des histoires de R.L. Stine. La différence ? Ce ne sont pas des romans de l’auteur qui ont inspiré les huit épisodes mais des comic-books qu’il a développés avec l’éditeur Boom !. Qu’on se rassure, le matériau d’origine est certes différent, mais l’approche reste la même : des contes horrifiques indépendants les uns des autres, qui convoquent sorcières, extraterrestres ou monstre masqué.
La série est supervisée par Seth Grahame-Smith, un habitué du genre puisqu’il a signé les scénarios de Dark Shadows (2012), Abraham Lincoln : chasseur de vampires (2012) ou Orgueil et Préjugés et Zombies (2016). Des films qui illustrent sa capacité à mêler le fantastique à une approche plus légère et décalée. Chaque épisode explore un genre différent et propose une morale destinée au public jeunesse, faisant de la série un croisement efficace entre Chair de poule et La Quatrième Dimension. Si les abonné.es Disney+ espéraient une saison 2, cela semble malheureusement mal engagé puisque De l’autre côté a carrément été supprimée de la plateforme pour d’obscures raisons stratégiques de coûts.
Chair de Poule (2023-2025)
En 2023, sous l’impulsion du réalisateur Rob Letterman (Chair de Poule - le film) qui avait dû laisser sa place sur le deuxième film en raison de conflits d’agenda, les histoires de la collection Goosebumps ont été revisitées par la (nouvelle) série Chair de Poule (2023-2025). Le ton est toutefois plus sombre que le programme de 1995, plus abouti aussi en termes de rendu, et les épisodes de chaque saison (10 pour la première, 8 pour la seconde) racontent une intrigue unique traversée des histoires des romans les plus marquants de R.L. Stine.
Même si l’approche anthologique a donc été écartée de cette modernisation, les fans peuvent notamment y retrouver un masque hanté, Horrorland, des profanateurs de sous-sol, la colo du cauchemar et, bien sûr, Slappy le pantin. Bien reçue par la critique et le public, la série young-adult a malheureusement été annulée par Disney+. Dommage, la plateforme tenait sans doute ici son Stranger Things ou son Riverdale…
Zombie Town (2023)
Evidemment, les amateurs de films et séries de morts-vivants risquent d’être déçus en découvrant Zombie Town (2023), qui s’adresse avant tout à un public familial. En revanche, à l’image du Halloween d’enfer (2001) précédemment évoqué dans cette liste, le long métrage peut se présenter comme une première découverte du genre pour les plus jeunes, puisque les zombies sont ici relativement inoffensifs, et le ton léger voire parodique.
Ils sont toutefois nombreux puisque cette adaptation du roman publié par R.L. Stine en 2000 voit une bobine de film d’horreur transformer tous les habitants d’une petite ville en goules : tous, sauf le projectionniste et son amie, qui vont tenter de contrecarrer la malédiction… et croiser sur leur chemin Dan Aykroyd, légendaire chasseur de fantômes de Ghostbusters, mais aussi Chevy Chase, légende de la comédie US. Deux visages qui égaieront assurément les parents qui accompagneront leur progéniture dans leur visionnage de ce frisson-jeunesse, à poursuivre avec Manuel de survie à l'apocalypse zombie (2015).
Fear Street: Prom Queens (2025)
Netflix et Shadyside, c’est une histoire qui est partie pour durer. D’autant que la collection Fear Street compte une cinquantaine de romans ! De quoi donner le champ libre aux équipes créatives de la plateforme, qui veulent faire de la saga LE rendez-vous horrifique des abonné.e.s. Et après la trilogie de 2021, c’est au tour de Prom Queen (2025) de faire son entrée dans le catalogue des Originals avec une histoire de bal de fin d'année qui va virer au cauchemar quand des candidates à la couronne se mettent à disparaître.
Adapté du roman Le Bal de la mort, le film convoque encore de nombreuses « ref » dont la tragique et terrifiante Carrie (1976) de Stephen King, immortalisée à l’écran par Brian De Palma. Mais contrairement à la trilogie 1994 / 1978 / 1666, l’accueil des abonné.es a été bien plus timide malgré des records de visionnage au sein de la franchise. Reste un divertissement idéal pour les amateurs de slashers 80’s et de meurtres sanglants, qui ne chercheraient pas une proposition qui réinvente le genre façon Totally Killer (2023).